J'ai dit adieu au Soutien Gorge

Yep ! 

Aujourd'hui j'ai décidé de vous parler d'un sujet qui concerne la beauté à mon sens mais d'une toute autre façon. J'ai décidé de vous parler de mes seins. C'est un sujet que je n'ai jamais évoqué ici mais je me suis dit pourquoi ne pas vous en parler. Mais rassurez vous, je n'ai pas l'intention de vous montrer mes seins. 






C'est une idée qui peut vous paraitre étrange tant le soutien gorge est bien ancrée dans notre société. Mais pour moi d'aussi loin que je m'en souvienne ça a toujours été un objet de torture. Il me grattait, il me serrait, il me faisait mal. Ado, dès que le sujet était évoqué je ne pouvais m'empêcher de dire que cela avait été surement inventé par un homme pour être aussi inconfortable. Bref, j'ai toujours détesté ça. 

Les années ont passées et malgré le fait de pester à chaque fois que je devais l'enlever, j'ai continué a en porter. Le soutien gorge était un indispensable. Les années ont passées, et une douleur quasiment quotidienne aux seins s'est installé au point de prendre des médicaments qui bien sur n'ont pas eu d'effet. J'ai continué d'en porter de peur que mes seins tombent. 
Je devais avoir un petit côté maso, avant d'abandonner j'ai testé toute sorte de soutien gorge, essayer des bonnets plus grands ou plus petits mais rien n'y a fait... 





J'ai donc décidé il y a plusieurs mois de suivre les besoins de mon corps et de ne plus remettre cet objet de torture. Et depuis les douleurs ont disparu, plus une seule. Et j'en suis ravi. 

Il est vrai que je n'en portais pas chez moi, donc j'ai pris ma décision et je me lancée. Si sentir mes seins se balancer de gauche à droite quand j'étais chez moi était une habitude, les sentir bouger en dehors de la maison c'était tout autre chose. J'avais l'impression que tout le monde me regardait et parfois ce n'était pas qu'une impression. Lever la tête et tomber sur un vieux pervers avec les yeux complètement fixé sur votre poitrine, merci beaucoup. 

Mais je ne regrette absolument pas et je ne retournerais pas en arrière.  Cet été, j'ai pensé recevoir plein de réflexions désobligeantes de la part de mes collègues mais je n'en ai eu aucune. J'ai donc appris a vivre avec mes seins à l'air en société en dépit de certains regards pervers. 

Bientôt un an sans soutien gorge et je  dois vous dire : 

  • Non mes seins ne sont pas tombés jusqu'à mon nombril,  au contraire ils se sont affermis et plus beau que jamais. Mes seins se sont redressés et  musclés et j'en suis pas mécontente.

  • Je me sens bien plus à l'aise dans mon corps et je ne sens même plus mes seins se balancer de gauche à droite et j'apprécie mon corps tel qu'il est.

  • Et surtout le plus indéniable : j'ai dit adieu au douleurs qui était quasi omniprésente.

  • Plus besoin de faire attention aux bretelles apparentes, ou à mettre des ensembles coordonnées et plus besoin d'investir dans ses instruments de tortures qui coutent une fortune.

Je me suis tellement habituée a ne plus en porter, que cet été en portant mon maillot de bain, je n'avais qu'une envie enlever le haut. C'est dire a quel point je ne pourrais pas remettre de soutien gorge. 



Pour finir, je dirais vive les tétons libres
Aujourd'hui, le port du soutien gorge fait l'objet de polémique en raison de l'affaiblissement  des seins. Je ne cherche pas spécialement à vous faire bruler vos soutiens gorge, chacun fait comme il lui plait. 

Et vous, êtes vous plutôt pour ou contre le port du soutien gorge ? 

Commentaires

  1. Je ne suis ni pour ni contre le port du soutien gorge, pour ma part j'en porte car j'aime ça, je trouve ça jolie et il ne m'est pas désagréable sur moi, je n'ai pas mal etc. Et chez moi souvent je n'en ai pas car je suis aussi bien. Mais je ne suis pas du genre à être pressé de l'enlever quand je rentre chez moi, j'aime bien sans et avec ;)

    Et très bon article que tu as fais ;)

    RépondreSupprimer
  2. Coucou,
    Bravo pour ton article, je te partage le mien au passage.
    http://ideessoaddict.blogspot.com/2016/01/le-soutien-gorge-ami-ou-ennemi.html
    Tout est dis je crois et c'est la vie d'être sans soutien gorge !
    Gros bisous
    Sophie

    RépondreSupprimer
  3. Bjr SYA,

    Pour moi, je ne peux pas rester sans. J'ai une poitrine très développée et je sens le poids quand je l'enlève.
    Par contre, je n'ai pas de douleurs (à moins que la taille soit petite) et je ne le sens pas non plus, c'est comme une seconde peau pour moi.

    RépondreSupprimer
  4. Coucou !
    J'ai fait comme toi... sauf quand j'ai cours (c'est gênant quand ça pointe ;) ).
    Bises

    RépondreSupprimer
  5. Je n'en porte jamais chez moi, quel bonheur !! En société par contre, j'en mets car mes seins ont tendance à beaucoup se faire remarquer, ils bougent dans tous les sens et je ne veux certainement pas attirer les regards sur cette partie de mon corps. Bel article au passage ma belle !! ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Chacha,
      Je suis ravie que l'article te plaise. Au départ, mes seins bougeaient dans tous les sens également mais j'ai fini par constater qu'ils s'étaient musclés naturellement et que ce soutien leur permettaient de rester en place.

      Supprimer
  6. Que de chemin parcouru! félicitation pour ta libération!
    C'est dingue quand on y pense tout ce que peuvent accepter les gens et surtout les femmes pour "rester dans le moule"... jusqu’aux médicaments !? Pourtant les solutions peuvent en fait être très simples :-)
    De nombreuses femmes ont vécu des expériences similaires à la tienne et de plus en plus se libèrent de cet accessoire qui est en fait inutile, une pure construction sociale (et économique). Et elles le font savoir! J'ai réalisé un blog d'information sur les dangers des soutien-gorges : http://www.freetheboobies.fr Il relaie entre autre de nombreux témoignages comme le tien. J'espère qu'il sera utile à toutes les filles qui te lisent et hésiteraient à franchir ce cap important vers le bien-être.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Wash day : 21 semaines post

wash Day : 22 semaines post !

D day: relaxer time !